Emission de Radio & La Prospective
Inspiration et Réflexion
SOMMAIRE
1- L'Histoire
2- L'Antiquité
3- Le Moyen Age
4- Le 16e Siècle
5- Le 17e Siècle
6- Le 18e Siècle
7- Le 19e Siècle...
8- Le 20e Siècle
9- Le 21e Siècle...
10- La Prospective
- Pour écouter l'émission de radio Planète Féministe, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous ou aller sur la page "Ecouter l'émission" de ce site
https://audioblog.arteradio.com/blog/182081/emission-de-radio-planete-feministe#
L'Histoire
La vie se définit et s’organise autour du temps.
L'échelle du Temps.
Le temps s'écoule comme un cours d'eau...
Les lacs de Plitvice en Croatie
Le féminisme (ensemble des différents courants de pensée et d'action qui revendique l'égalité des sexes et la liberté, soit une certaine éthique politique et philosophique) évolue toujours en fonction d'un contexte social, politique, économique, scientifique et culturel propre à chaque époque. Il dépend donc de ce qui se déploie et se trame dans chaque société, et ne peut agir et réfléchir que par rapport à ce qui s'y déroule. Son évolution constitue toujours un défi.
Les lacs de Plitvice en Croatie
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme !
La santé et le soin demeurent des préoccupations majeures. D'où l'urgence et la nécessité de ne pas laisser ces domaines-là aux individus cyniques.
La 5 G : un danger, une inutilité.
Révolution, évolution, transformation, amélioration...
Que faire maintenant depuis l'arrivée d'un virus très dangereux en 2020 qui menace toute l'humanité et qui ne nous laisse pas le choix ? Quelle direction prendre pour retrouver un sens à ce que nous décidons, sentons, entreprenons et apprécions ? Le destin a frappé violemment, fait trembler toutes les sociétés humaines et nous force plus que jamais à bien réfléchir, alors que nous traversons une énième crise insupportable. Mais cette dernière demeure pour le coup très particulière, mortifère, anxiogène car nous devons composer avec un virus, par définition invisible, qui attaque en silence, et dont on découvre petit à petit les capacités de nuisance. Le politique est de nouveau convoqué dans l'urgence absolue avec une sacrée épée de Damoclès au-dessus de la tête.
L'avenir sur cette terre se présente-t-il comme la quadrature du cercle ?
La Danse pour se réconforter et se faire plaisir !
Enfant et adolescente, j'ai eu un chien que vous pouvez voir ci-dessus juste à côté de moi, un beau berger allemand né le 14 juillet 1974, que mes parents avaient baptisé "Schnaps" comme l'eau de vie car il était ivre de vie, et nous, ivres de joie de l'avoir. Ce chien adorable était toujours enclin à jouer, à explorer ce qui l'environnait, et à courir. Petite, je trouvais que mon chien était grand, puis une fois devenue adulte, en regardant les photos, ma perception a changé. Schnaps était en réalité plus petit que je ne l'imaginais.
Les années 1970 symbolisent le "Flower Power", le "Pouvoir des Fleurs" où les fleurs sont à l'honneur. En ce sens, la robe que je porte qui vient de Suède, en est la parfaite illustration. Les papiers peints sur les murs de l'époque représentaient eux aussi souvent des fleurs.
Les chiens peuvent détecter des virus, des cancers, des maladies, et même le coronavirus.
Le documentaire ci-dessous est exemplaire et à écouter jusqu'au bout car il montre preuve à l'appui, ce qu'il y a de plus intelligent, de meilleur, de plus humain et efficace pour s'alimenter convenablement et respecter l'environnement, la terre et le monde animal dont l'humanité fait partie. L'agriculture biologique est la seule agriculture viable et souhaitable, qui a du sens et qui accomplit ce double exploit, celui de ne pas affamer ni polluer. Se nourrir intellectuellement pour mieux se nourrir physiquement permet de mieux se nourrir psychiquement.
Le stress est un véritable fléau des sociétés modernes. Faire l'éloge de la sérénité, du calme pour préserver sa santé. Offrir une place importante à l'attention et à la respiration.
Le soutien, la reconnaissance, l'entraide et la solidarité demeurent d'excellents moyens pour faire face au stress.
Les lacs de Plitvice en Croatie
La science épigénétique
Devenir ce que nous sommes, une sage maxime qui vient de l'Antiquité.
Quel pouvoir à la pensée ?
Liens entre la santé, les émotions et l'évolution dans la vie : qu'en pensez-vous ?
Science et spiritualité doivent-elles être nécessairement liées pour comprendre ce qui est, ce qui arrive ?
La Prospective
L'Espace et le Temps sont intrinséquement liés. L'Univers a une histoire mais pas de centre.
Comment appréhender tout commencement ? Que penser alors de la maxime scientifique "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme" du chimiste Lavoisier ?
Comment appréhender toute fin, toute disparition, y compris celle de notre système solaire ? De cette vie terrestre, y compris celle de notre espèce humaine, il ne restera plus rien sur cette belle planète bleue dans des temps lointains.
Comment l'imaginer ? Peut-on y voir un quelconque sens ?
Que nous réserve l'avenir qui n'est rien d'autre qu'un futur présent ? Pourquoi l'idée même de prospective m'intéresse ?
Tout simplement parce que voir au loin permet de mettre en lumière quelques lueurs susceptibles d'éclairer notre contemporanéité et notre actualité, malgré les ombres et les zones d'incertitude qui se glissent sur le chemin de l'existence qui peut être bordé de roses, de ronces et d'épines.
Quand la brume se dissipe un peu et non pas totalement, car l'imprévisibilité demeure au cœur de la condition humaine, il est plus aisé de mettre un pied devant l'autre, et pour le dire de façon plus prosaïque, imaginer le futur à l'aide de nos connaissances et de nos expériences, permet de mieux saisir notre présent, et d'observer ce que nous voulons et pouvons faire maintenant. La connaissance du futur, qui n'est pas de l'ordre de la voyance mais de l'anticipation, et non plus seulement la connaissance du passé, peut nous aider à nous guider, surtout quand nous nous sentons déboussolé/es lors de périodes difficiles, de moments importants ou de changements inquiétants. Le futur, qui n'existe pas en soi, vient en aide au présent, qui lui demeure éternellement présent.
Est-ce demander la lune que de fonder des groupes humains où les termes « égalité et liberté » auraient concrètement un ancrage dans la réalité soit un véritable sens ?
- En 1992, un peu avant que je débute la radio, je lisais « L'esprit du grenier » du biologiste Henri Laborit qui écrivait que « la liberté consiste à fuir dans un monde qui est celui de l'imaginaire, semblant complètement adapté au monde dans lequel nous nous trouvons, en en profitant même si c'est possible, mais en sachant que notre vrai monde n'est pas de ce monde, il est ailleurs, il est dans le monde que nous créons, dans le monde de l'imaginaire, sous toutes ses formes, celles de l'art et de ce qu'on appelle la science en particulier .» J'étais restée pensive à l'époque.
Conception singulière de la liberté et distincte de ce qu'on peut entendre sur le plan juridique, politique, sociologique, psychologique et philosophique.
Henri Laborit montrait également que notre société qui se revendique de l'égalité ne faisait, en réalité, que créer exactement l'inverse à travers l'élitisme, la compétition sociale et économique, la bureaucratie, la technocratie et l'idéologie de l'égalité des chances.
Alors que penser ?
L'histoire de l'évolution humaine conduira-t-elle à découvrir et à explorer une "Planète Féministe" ?
J'ai choisi à plusieurs reprises de mettre Brenda Fassie à l'antenne lors de mes programmations musicales pour mon émission. La mélodie et le rythme de certaines de ses chansons me renvoient à la douceur et à la vitalité des sens ainsi qu'à l'espérance, juste le temps de l'écoute. Face à un climat glacial qu'il soit social et/ou météorologique, cette musique apporte une once de chaleur. Si le climat en question vient à s'améliorer voire à devenir radieux, alors cette musique accompagne tout simplement l'atmosphère solaire.
Comment seraient et s'organiseraient les civilisations humaines féministes du futur, si bien sûr elles parvenaient à naître ?
Certaines affirmations, façons de voir et de percevoir les choses développées dans la vidéo ci-dessus méritent d'être interrogé/es.
L'émission Planète Féministe est comme l'Atlantide, elle fut puis disparut. Ce site laisse quelques traces ou vestiges de cette aventure qui vogua sur les ondes. Plus généralement, notre époque laissera elle aussi des traces de ce que l'on est, aux générations et aux civilisations du futur. Comment apparaîtrons-nous à leurs yeux ?
Nombre de civilisations humaines dans l'histoire se sont effondrées, sans jamais renaître même si nous conservons des traces de leur passé. Le changement climatique apporte des bouleversements écologiques, agricoles, sociaux, économiques, sanitaires, alimentaires, scientifiques et politiques. Toutes les pollutions, les toxicités, les individus pervers, les inégalités, les injustices, la folie destructrice, la démesure demeurent intriquées et totalement liées, comme une sorte d'échaffaudage construit de façon bancale et qui peut devenir fatal. Or tout équilibre ou tout déséquilbre par définition, peut se rompre.
Comment alors peut-on construire une vie bonne, une vie souhaitable, "viable" à partir des données présentées dans la vidéo ci-dessus ?
Où en sommes-nous ? Où en sont les Démocraties ?
La Démocratie est-elle une utopie du passé ? Une utopie du présent ? Une utopie du futur ? Un idéal inaccessible ? L'humanité est-elle condamnée à être damnée et dans l'impossibilité de sortir d'un labyrinthe qui l'emprisonne et l'empoisonne à tout jamais ?
Forêt meusienne
Les lacs de Plitvice en Croatie
Revenu universel Revenu de base
Les lacs de Plitvice en Croatie
En octobre 2004, j'ai reçu dans mon émission de radio Planète Féministe, Olivier Rey, mathématicien qui enseigne les mathématiques à l’École polytechnique et poursuit des recherches au CNRS, pour son livre Itinéraire de l’égarement. Du rôle de la science dans l’absurdité contemporaine, (Seuil, 2003). Ce fut 1h30 en direct de dialogues passionnants.
En novembre 2005, j'ai invité dans mon émission de radio, Henri ATLAN, médecin, biologiste, professeur émérite de biophysique à Paris et à Jérusalem et directeur d’études en philosophie de la biologie à l’EHESS, pour son ouvrage L’utérus artificiel, (Seuil, 2005). Durant cette 1h30 d'antenne, la réflexion fut dense au point de faire un peu de prospective, car pour l'heure, l'utérus artificiel n'existe pas.
En mars 2006, j'ai reçu à Planète Féministe Thérèse DELPECH, professeure agrégée de philosophie et chercheuse associée au Centre d'études et de recherches internationales(CERI, FNSP), membre de l'institut international d'études stratégiques de Londres, pour un ouvrage passionnant et très limpide : L'Ensauvagement. Le retour de la barbarie au 21e siècle, (Grasset, 2005). Le thème est toujours d'actualité, n'a pas pris la moindre ride. Ce soir-là, Thérèse Delpech et moi, avons eu, non seulement, de beaux et riches échanges intellectuels à l'antenne mais nous avons également sympathisé. A sa demande, elle souhaitait que nous restions en contact. Ce qui fut fait.
Remarquable analyse
Les décisions du présent importent considérablement.
En 1988, les Soviétiques quittent l'Afghanistan laissant un pays en ruine, meurtri et déchiré par la guerre civile après une occupation qui a duré neuf ans et provoqué un million de morts, deux millions de blessé/es entraînant un exode de trois millions d'individus vers l'Iran et le Pakistan.
Les talibans - étudiants en théologie issus de l'ethnie majoritaire Pachtoune formés au Pakistan dans les écoles coraniques – entrent dans Kaboul le 25 septembre 1996, avec le soutien de l'Arabie Saoudite et des États-Unis car ce pays présente un intérêt stratégique, celui de pouvoir accéder au pétrole du Kazakhstan et au gaz du Turkménistan. Perçus comme des soldats qui ni ne violent ni ne pillent, les talibans sont commandés par un mollah fanatique âgé de 32 ans, Mohammed Omar et veulent remettre Kaboul dans le droit chemin de l'islam sunnite intégriste et s'opposent à la «corruption occidentale» de cette ville.
Les moudjahidin imposent le port du tchadri aux femmes en 1994 et en 1996, les talibans qui privent les femmes de tous leurs droits, leur imposent de nouveau ce «voile ou drap» renommé burqa (arabisation du mot). Pour les femmes, il est impossible de sortir sans être accompagnées d'un homme de leur famille, de travailler à l'extérieur (sauf si elles sont médecins ou infirmières), l'école est interdite aux filles, l'adultère puni de mort par lapidation. Photos, jouets, TV, musique non religieuse, chants, danses, amusements sont aussi interdits. La charia (la loi islamique) est imposée, les femmes vivent un cauchemar réel, un enfer sur terre. Face à cela et très courageusement, l'association Negar et le groupe féministes et laïques RAWA entrent en résistance. Quelques décennies plus tard, la situation a guère évolué.
Horizon plus bleuté et céleste : en 1996, Claudie André-Deshayes devient la première cosmonaute française à bord de la station russe MIR.
Où allons-nous ? Que faire ?
En 1996, Viviane Forrester (1925-2013), essayiste et romancière publie "L'Horreur économique" (Fayard) qui rencontre un très grand succès et reçoit le prix Médicis de l'essai la même année. Dans le préambule de son ouvrage (écrit après le suicide de son fils), elle cite l'extrait suivant des Pensées de Pascal : « Il ne faut pas [que le peuple] sente la vérité de l'usurpation : elle a été introduite autrefois sans raison, elle est devenue raisonnable ; il faut la faire regarder comme authentique, éternelle, et en cacher le commencement si on ne veut qu'elle ne prenne bientôt fin. ».
L'auteure commence ainsi son essai brillant et retentissant, qui parlait déjà énormément à de nombreuses personnes lors de sa parution et continue d'évoquer ce qui se trame depuis les années 1990, 2000 et 2010 jusqu'à nos jours :
« Nous vivons au sein d'un leurre magistral, d'un monde disparu que nous nous acharnons à ne pas reconnaître tel, et que des politiques artificielles prétendent perpétuer. Des millions de destins sont ravagés, anéantis par cet anachronisme dû à des stratagèmes opiniâtres destinés à donner pour impérissable notre tabou le plus sacré : celui du travail.
Détourné sous la forme perverse d' "emploi", le travail fonde en effet la civilisation occidentale, laquelle commande la planète en entier. Il se confond avec elle au point qu'au temps même où il se volatilise, son enracinement, son évidence ne sont jamais officiellement mis en cause, et moins encore sa nécessité. Ne régit-il pas, en principe, toute distribution et par là toute survie ? Les enchevêtrements d'échanges qui en découlent nous paraissent aussi indiscutablement vitaux que la circulation du sang. Or ce travail, tenu pour notre moteur naturel, pour la règle du jeu convenant à notre passage en ces lieux étranges d'où nous avons chacun/e vocation à disparaître, n'est plus aujourd'hui qu'une entité dénuée de substance. »
Forêt vosgienne
Les lacs de Plitvice en Croatie
L'horreur du tout numérique et la servitude volontaire
Le pire est à venir si la folie et la crétinisation humaines se fourvoient vers le tout numérique, qui constitue un danger colossal, une insécurité exponentielle et un coût honéreux sur le plan économique, écologique et sanitaire sans précédent dans l'histoire de "l'évolution humaine" - il serait plus sage et logique de parler de régression abyssale de cette espèce.
Voici ce qu'indique l'association "Robin des toîts", indispensable pour comprendre ce qui est en train de se tramer et surtout pour mesurer la gravité, l'irresponsabilité majeure et la dangerosité des choix des politicien/nes qui sont et seront comptables des drames qu'ils engendrent et engendreront assurément :
"Si l'année 2018 a vu grandir l'opposition aux capteurs intelligents de type Linky, elle a vu aussi se mettre en place des textes réglementaires on ne peut plus favorables aux opérateurs et autres multinationales. Elle a vu également la mise en place de tests pour la 5G dans plusieurs villes de France. Le brouillard électro magnétique s'épaissit lourdement en même temps que se réduisent les possibilités légales d'action. Le tout se déroule sur un fond de tranhumanisme agissant en catimini, mais dont l'humain fait les frais. Avec l'hybridation homme-machine, il n'est même plus question de subir les effets de champs magnétiques extérieurs à l'organisme - antennes diverses, capteurs de type Linky, portables, montres, enceintes intelligentes et autres objets connectés - mais bien d'une auto pollution qui va s'y rajouter. En effet, aux confins du biologique et du numérique il sera très bientôt possible de se tatouer un portable ou une montre connectée sur le poignet par exemple, à l'aide d'imprimantes 3D capables d'imprimer sur des tissus biologiques comme les cellules. Outre les graves problèmes de santé publique qui y sont liés, il s'agit bien du développement d'une société technologiquement démente, au sens propre du terme, qui met les avancées technologiques non au service de l'humain mais au service d'une toute petite minorité qui en tire pouvoir et profit financier. Les effets sanitaires des champs électromagnétiques sont maintenant indissolubles du type de société dans lequel nous baignons. "
Forêt vosgienne
Les lacs de Plitvice en Croatie
La sociologie constitue un savoir indispensable pour comprendre dans quel monde, dans quelle société nous vivons. La sociologie demeure une science fondamentale qui éclaire ce qui se trame sur le plan des rapports de force, des rapports de pouvoir, des rapports sociaux humains, économiques et politiques. Cet outil intellectuel permet d'observer et d'analyser comment les sociétés organisent leurs liens, leurs rapports de pouvoirs, leurs valeurs, les interdits, les limites, l'éthique et la corruption, l'équilibre social ou le déséquilibre socio-économique.
Paradis fiscal pour certain/es et situation invivable pour d'autres qui tôt ou tard ne peut aboutir qu'à des catastrophes.
Ce qui arrive en ce moment en France, avec une révolte populaire locale, nationale tous azimut, qui a commencé en novembre 2018 et qui se poursuit en 2019 aurait très bien pu éclore à l'orée du 21e siècle et toucher les gouvernements précédents. Une seule personne, un seul gouvernement ne peuvent pas être entièrement incriminés dans la responsabilité des souffrances et des drames humains face à des situations sociales, psychologiques et économiques très dégradées, privées de projets souhaitables, et surtout de sens et de dignité. Il faut de nombreux cercles concentriques autour d'une présidence et des pouvoirs politiciens, pour que les rouages du mécanisme politique, social et économique exercent leurs effets.
Ces cercles correspondent à des cénacles "élitistes" qui voient d'abord et avant tout midi à l'heure porte en faisant fi de ce qui adviendra à d'autres qui ne sont pas dans le sérail comme eux. Ces dites "élites" se trouvent dans le monde médiatique, économique, technologique, scientifique, informatique, financier, culturel, dans le monde du travail très endolori ( le désastre et la débilité du management), soit un peu partout. Autrement dit, il y a pas mal d'individus depuis les années 1970 qui sont en réalité comptables de la situation actuelle et contemporaine "inédite" que l'on est en train de vivre. Cette situation avec son immense détresse, son appel à l'aide, ses tourments, ses violences, ses souffrances, ses revendications, son malaise gigantesque, son déchaînement de ras-le-bol et de désespoir n'est pas inédite au regard de l'histoire, excepté l'existence d'internet et des moyens de communication.
Ce qui arrive en France fin 2018/2019 constitue un événement "historique" majeur, une rupture profonde qui couvait depuis des années, des décennies. Les reproches formulés qui reviennent sans cesse sont exprimés à travers les termes suivants : le mépris, l'arrogance, beaucoup de vies sacrifiées, la précarité, la pauvreté, l'appauvrissement, le déclassement, le découragement, l'isolement, la déréliction, le non-sens, la survie, les inégalités, l'injustice, la caste, l'élitisme, l'oligarchie, les lobbys (qui sont pour beaucoup dans nombre de drames humains et environnementaux), la folie technologique et économique, le désastre écologique, la démesure, le profit pour certain/es aux dépens des autres. Tout ce bouillonnement de négativité est devenu une bombe à retardement. Tous les cris de détresse non entendus peuvent à tout moment revenir en boomrang sur le devant de la scène sociale.
La multiplication d'implosions personnelles, individuelles, collectives ne pouvait qu'entraîner la multiplication d'explosions sociales où la question du politique surgit violemment, et est convoquée dans son essence propre, à savoir, vers quel destin commun voulons-nous nous orienter ?
Destin ravageur pour certain/es et enviable pour d'autres ? Cet état de fait demeure insupportable pour celles et ceux qui subissent de plein fouet ces inégalités construites socialement, économiquement et politiquement. Le hurlement devient la seule réponse possible face à la surdité et à l'irresponsabilité de ces cercles malicieux qui tourbillonnent sur eux-mêmes, tournent bêtement, cyniquement en rond autour de leur jouissance et de leurs privilèges, pour néanmoins devenir sans queue ni tête pour celles et ceux qui demeurent éloignées de ce triste manège. Un "non" collectif se fait entendre.
Le point de basculement a été atteint dans ce que vive nombre de personnes au profit des cercles concentriques d'où le débordement social de part et d'autres auquel nous assistons. La goutte d'eau a fait déborder le vase qui se renverse. Quelle forme va revêtir ce renversement ? Telle est la question éminemment politique et sociologique, puis surtout déterminante pour la suite des événements.
Sur le plan anthropologique et sociologique, une société se maintient à peu près correctement quand un certain équilibre, une certaine harmonie émergent, sans quoi la société devient rapidement invivable, claudique, se pervertit ou se détruit.
Le problème auquel il faut s'atteler maintenant consiste à trouver des solutions efficaces qui mettent en cause tout ce qui a créé cet amoncellement de non-sens, de souffrances, d'injustices, de paralysie, de mépris et de destructivité durant des décennies.
Et c'est là que le bât blesse car ce n'est pas seulement une présidence et un gouvernement qui doivent changer et s'améliorer mais toutes celles et tous ceux qui appartiennent à ces cercles concentriques (en ont-elles/ils l'envie, le souhait, le désir ? en tout cas tout ces gens-là devront être mis à contribution d'autant qu'ils en ont bien profité aux dépens de beaucoup mais il y aura des résistances), ainsi que nombre d'individus complices consciemment ou non de l'aggravation de chaque situation sociale, et qui ont tardé à réagir, à lutter, sont restés impassibles quitte à s'épuiser ou à se complaire dans une apparente fatalité orchestrée, non pas par la nature, la physique mais par des décisions humaines.
Outre tout ce monde-là à mettre en cause, le temps presse car l'urgence s'impose et la vie est courte. Comment réparer, soigner en un laps de temps relativement court ce qui a été effectué sur une autre échelle du temps ? Là réside également toute la difficulté d'autant que si une situation de révolte sociale paraît inextricable, c'est parce que le mal a été fait, a perduré et risque encore de se prolonger. Il est par définition impossible pour tout être humain de fournir des efforts surhumains de façon continue.
Mais parfois à toute chose malheur est bon, dans la mesure où une collectivité, un groupe ou un pays recèle des intelligences collectives et individuelles habitées par l'envie d'évoluer dignement, respectueusement, intelligemment, équitablement et puis si certain/es n'ont pas vraiment intérêt à changer, d'autres si.
Des visions du monde distinctes... Des réalités qui s'affrontent...
Danser et hurler doucement mais sûrement avec les beaux loups face à l'urgence climatique et économique...
En 1978, le dessin animé japonais "Maya l'abeille" apparaît sur les écrans de TV en France. A l'époque, il aurait été inimaginable de penser que la survie des abeilles pourrait un jour être menacée en raison de la pollution créée par l'espèce humaine. Le souci de la faune et de la flore, et plus globalement, la question de l'écologie émergeaient déjà vu le productivisme, le monde industriel, l'agriculture intensive, le nucléaire, l'évolution chimique et pharmaceutique et la multiplication des voitures, des bateaux et des avions qui ne faisaient et ne font qu'accroître au fur et à mesure du temps, les effets néfastes et dangereux de la pollution, pour la santé, le présent et l'avenir de l'humanité. Dessin animé des années 1970 prémonitoire ?
Magnifique chanson, belle initiative européenne. Cette musique, qui a gagné l'Eurovision en 1997, l'année où j'ai repris seule l'émission de radio "Planète Féministe", je n'arrêtais pas de l'écouter en boucle à l'époque et de nouveau, je l'écoute avec le même plaisir, la même joie, là en 2020 !
Pour me joindre, cliquez sur "contact" en haut de la page