Emissions de Radio & Thématiques 9
Inspiration et Réflexion
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https://audioblog.arteradio.com/blog/182081/emission-de-radio-planete-feministe#
SOMMAIRE
1- George Sand ou Aurore Dupin
2- Colette
3- Elfriede Jelinek
4- Monique Wittig
5- Marguerite Yourcenar
6- Hannah Arendt
7- Berty Albrecht
8- Simone de Beauvoir
9- Olympe de Gouges
10- Madeleine Pelletier
George Sand
FAURE Christine, Sociologue, directrice de recherche au CNRS.
Encyclopédie politique et historique des femmes, sous la direction de C.Fauré, PUF, Paris, 1997.
Émission réalisée le 17 novembre 1998
PERROT Michelle, Historienne et professeure émérite à l’université de Jussieu Paris 7.
Femmes publiques, Textuel, Paris, 1997.
Les femmes ou les silences de l’histoire, Flammarion, 1998.
Émission réalisée le 15 décembre 1998
RIPA Yannick, Historienne à l’université de Paris 8.
Les femmes, actrices de l’histoire. France, 1789-1945, SEDES, 1999.
Émission réalisée le 30 novembre 1999
PERROT Michelle, Professeure émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris 7-Denis Diderot.
Histoire des femmes en Occident (5 tomes), Perrin-tempus, 2002.
Émission réalisée le 21 octobre 2003
FRAISSE Geneviève, Philosophe, historienne, directrice de recherche au CNRS, ancienne déléguée interministérielle aux Droits des femmes auprès du Premier ministre en novembre 1997, députée européenne.
Les femmes et leur histoire, Gallimard, 1998.
La différence des sexes, PUF, 1996.
Émission réalisée le 29 mars 2005
PERROT Michelle, Professeure émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris 7-Denis Diderot.
George Sand. Politique et polémiques, Belin, 2004.
Émission réalisée le 17 mai 2005
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ROUDY Yvette, Députée européenne en 1979, ministre des Droits des Femmes de 1981 à 1986,députée du Calvados, et maire de Lisieux, présidente de la Commission Droits des femmes au parlement européen, de la commission égalité des chances du conseil de l’Europe, de la première commission d’études bioéthiques à l’Assemblée nationale, membre national du PS.
Allez les femmes. Une brève histoire du PS, et de quelques absentes, Bord de l’eau, 2005.
Émission réalisée le 28 juin 2005
Durant mon adolescence, lorsque j'étais lycéenne, dans le cadre d'un court voyage scolaire, j'ai eu l'occasion de visiter la maison de George Sand à Nohant en Indre dans le Berry. Le guide - amoureux de la romancière - qui connaissait par cœur la biographie et l’œuvre immense de l'écrivaine, était tout aussi capable de nous indiquer avec force détails l'histoire de chaque pièce – la cuisine, les salons, les chambres, le très bel escalier, les couloirs -, l'histoire de chaque objet - de décoration, le piano, les tableaux, les fauteuils, les canapés, les chaises, les lits, le scriban, la table qui conserve les couverts de vaisselle en porcelaine de l'époque, la fontaine qui avait été brisée puis reconstituée, le théâtre de marionnettes, etc.
J'ai également visité le musée consacré à George Sand ainsi que le château de Sarzay, qui est une forteresse médiévale construite au 15e siècle et achevée au 16e siècle. Ce lieu champêtre doté d'un édifice seigneurial de la fin du Moyen Age a servi de cadre de référence à George Sand pour un de ses romans Le Meunier d'Angibault. Il est vrai que cette forteresse, porteuse d'histoire et de mémoire, environnée de beaux paysages verdoyants suscite l'inspiration surtout quand on se trouve en hauteur accoudée au rebord d'une fenêtre des tours.
Et pour mieux m'imprégner de la vie de l'écrivaine, j'ai marché dans la vallée à travers le bois et longé la rivière qui figurent dans le roman Les Maîtres Sonneurs.
Souvenirs impérissables dont j'ai fait part à Michelle Perrot, qui elle aussi a visité la maison de Nohant de George Sand et le Berry, lorsqu'elle est venue parler avec passion de George Sand dans l'émission Planète Féministe, en mai 2005.
Colette
CONTE-STIRLING Graciela, Docteure ès Lettres de l’université de Toulouse, a enseigné en Argentine, en France, au Canada et en Angleterre.
Colette ou la Force Indestructible de la Femme, L’Harmattan, 2002.
Émission réalisée le 22 juin 2004
Elfriede Jelinek
HOFFMANN Yasmin, Professeure de littérature allemande contemporaine à l’université d’Orléans.
Elfriede Jelinek. Une biographie, Jacqueline Chambon, 2005.
Émission réalisée le 07 février 2006
Monique Wittig
BONNET Marie-Jo, Docteure en histoire, spécialiste d’histoire culturelle.
Les relations amoureuses entre les femmes du XVIième au XXième siècle, Odile Jacob, 1995.
Émission réalisée le 01 décembre 1998
WITTIG Monique, Poète, écrivaine, essayiste et professeure de littérature à l’université d’Arizona.
“On ne naît pas femme”, Questions féministes, n°8, 1980.
“La pensée Straight”, Questions féministes, n°7, 1980.
Les guérillères, Minuit, 1969.
Le corps lesbien, Minuit, 1973.
Virgile, non, Minuit, 1985.
“A propos du contrat social”, Les études gay et lesbiennes, textes réunis par Didier Eribon, Centre Pompidou, Paris, 1998
Paris-la-politique et autres histoires, P.O.L, 1999.
Émission réalisée le 27 juillet 1999 et diffusée le 07 septembre 1999
PICQ Françoise, Docteure d’État en science politique et enseigne à l’université de Paris-Dauphine.
Libération des femmes. Les années mouvement, Seuil, 1993.
Émission réalisée le 06 juin 2000
LABORIE Françoise, Sociologue, chargée de recherche au GEDISST (CNRS).
Dictionnaire critique du féminisme, sous la direction de Helena Hirata, Françoise Laborie, Hélène Le Doaré, Danièle Senotier, PUF, 2000.
Émission réalisée le 30 janvier 2001
DEUDON Catherine, Photographe.
Un mouvement à soi. Images du mouvement des femmes 1970-2001, syllepse, 2003.
Émission réalisée le 15 février 2005
ZELENSKY-TRISTAN Anne, Présidente de la ligue du droit des femmes co-fondée avec Simone de Beauvoir en 1974, professeure agrégée d’espagnol.
Histoire de vivre. Mémoires d’une féministe, Calmann-Lévy, 2005.
Émission réalisée le 06 septembre 2005
Ma rencontre avec Monique Wittig fut singulière et inoubliable.
- D'abord parce qu'exceptionnellement, l'émission n'a pas eu lieu dans le studio de radio de FPP comme à l'accoutumée mais chez Monique Wittig, dans son appartement parisien situé dans le quartier estudiantin, pas loin de la Seine et près de l'Université de Jussieu où les études féministes ont pu naître dans les années 1970 et 1980 et se développer ultérieurement jusqu'à aujourd'hui.
L'émission a été réalisée le 27 juillet 1999 et diffusée le 07 septembre 1999 sur les ondes de FPP. L'enregistrement a été effectué dans les conditions du direct et rien de ce qui s'est dit dans l'entretien avec Monique Wittig n'a été changé.
Monique Wittig m'a reçue chez elle, comme une reine ou comme une princesse, c'est selon, et offert une tarte aux pommes que nous avons dégusté après l'entretien mené pour l'émission. Je suis arrivée chez elle, à 14 heures comme prévu, et je suis repartie vers 18h45. Nous avons donc longuement discuté pour mon plus grand plaisir, en toute intimité avant et après l'enregistrement de l'émission.
Juste avant de partir, Monique Wittig a tenu à me dédicacer tous ses livres que j'avais apportés pour réaliser l'émission, en guise de référence et pour lire des extraits et quelques citations. Chaque dédicace commence par «Pour Marie-Anne Juricic» suivie d'un court extrait de chaque livre, puis s'achève par la signature de l'auteure. Monique Wittig a terminé sa dernière dédicace par le renouvellement, par écrit cette fois, de ses remerciements «Merci Marie-Anne» qu'elle avait déjà formulés par oral dans l'émission.
Parmi toutes ces dédicaces, deux avaient attiré mon attention, l'une qui disait «Le délire est devenu raison, la folie est de mise...», l'autre : «Il n'y a rien là où on va...».
Ces deux propos font peut-être écho à ce que Monique Wittig a bien voulu me laisser entrevoir de sa trajectoire militante engagée et me faire part, en filigrane, de son ressenti.
L'impression, précisément, qu'elle me fit tout au long de cette après-midi très ensoleillée de juillet 1999, fut celle d'une personne lasse de la politique, des conflits houleux et tortueux d'antan qui vraisemblablement l'avaient marqués psychiquement et affectivement. Les ruptures du passé avaient laissé des traces indélébiles. Les blessures relationnelles peuvent plonger des individus très investis dans l'abîme.
Avec le temps, tout s'en va, chante le poète mais avec la mémoire, tout peut revenir aussitôt. Et quand les liens humains après avoir été positifs, constructifs, se sont transformés en négativité, se sont délités pour diverses raisons, alors on voit poindre une certaine amertume, une sensibilité à fleur de peau qui indiquent qu'il faut ménager la personne interrogée.
- Puis, à l'époque, celle des années 1990, celle de la vingtaine, ce qui m'importait au plus haut point, c'était la lecture de revues, de textes, d'ouvrages de sciences humaines, de sciences sociales, d'essais politiques ou philosophiques. C'était la militante féministe du MLF, qui m'intéressait et bien sûr l'actrice politique d'un mouvement social qui s'inscrit dorénavant dans l'histoire en général et dans l'histoire des femmes et du féminisme en particulier.
Grâce à Monique Wittig, j'ai découvert La Divine Comédie de Dante, œuvre majeure qu'elle plaçait au-dessus de tout et appréciait particulièrement au point de s'en inspirer dans son œuvre. Nathalie Sarraute était aussi une référence intellectuelle essentielle pour elle, d'ailleurs quand je lui avais confié que j'avais été invitée avec d'autres membres de l'association Marie-Pas-Claire chez Claude Sarraute, journaliste au Monde, et que la photo de sa mère, Nathalie Sarraute figurait dans l'appartement, elle avait souri et son visage s'était illuminé. Cependant l'univers littéraire de Monique Wittig était celui du «Nouveau Roman» pour lequel je n'étais pas et ne suis toujours pas coutumière.
De plus, j'étais peu à l'aise avec les conflits qui ont meurtri des féministes du MLF pour lesquelles j'éprouvais de l'admiration, beaucoup de curiosité, et surtout une joie à l'idée de les rencontrer et d'échanger avec elles.
Étant étrangère au monde littéraire imaginaire de Monique Wittig et en désaccord avec elle sur le plan politique, du moins celui qu'elle a choisi d'emprunter à la fin des années 1970 en rupture avec le féminisme, je me sentais sur le fil du rasoir, sur un chemin rocailleux en terrain inconnu avant de la rencontrer chez elle. Malgré nos divergences, tout s'est très bien déroulé et j'ai été très touchée par la considération respectueuse que Monique Wittig m'avait octroyée ainsi que les confidences qu'elle m'avait faites.
Juste avant de nous dire au revoir, elle m'avait demandé de lui faire une copie sur cassette de l'émission vu qu'elle tenait à garder dans ses archives l'excellent souvenir de notre rencontre, et vu aussi qu'elle repartait aux États-Unis, en Arizona, là où elle habitait.
J'avais choisi en guise de programmation musicale de mettre à l'antenne pour cette émission : Enya (Only if), Tracy Chapman (Talking about a Revolution) et Emma Shapplin (Reprendo mai piu). Cette chanson interprétée en italien, dans la langue de Dante, me faisait penser à l'univers de La Divine Comédie. Je l'avais indiquée à Monique Wittig, et lui avais même fait lire les paroles et la traduction de cette chanson.
Voici les paroles en français :
Avec ses soupirs suaves
Et ses paroles douces et nobles
Le chant qui ne s'entend
Que dans l'âme
L'a transformée
Hélas
Nul ne fait ce qu'il dit
Nul ne dit ce qu'il fait
Et c'est ainsi que va sa vie
Son cœur blessé est parti pour le ciel
Et je ne blâme plus
Sa vie pleine d’erreurs,
Loin de la paix et de l'espérance…
Son cœur blessé est parti pour le ciel
L'amour l'avait retenu prisonnier et brûlant
Trop longtemps
Souvenirs musicales pour celles et ceux qui avaient écouté l'émission à l'époque, en septembre 1999....
«Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvai par une forêt obscure
car la voie droite était perdue.
Ah dire ce qu'elle était est chose dure
cette forêt féroce et âpre et forte
qui ranime la peur dans la pensée !
Elle est si amère que mort l'est à peine plus ;
mais pour parler du bien que j'y trouvai,
je dirai des autres choses que j'y ai vues.
Je ne sais pas bien redire comment j'y entrai,
tant j'étais plein de sommeil en ce point
où j'abandonnais la voie vraie.»
L'Enfer
«Pour courir meilleure eau elle hisse les voiles
à présent la nacelle de mon génie
qui laisse derrière soi mer si cruelle :
et je chanterai le second royaume
où l'esprit humain se purifie
et devient plus digne de monter au ciel.
Mais qu'ici la morte poésie ressurgisse,
ô saintes Muses, puisque je suis à vous ;
et que Calliope un peu se lève
suivant mon chant avec cette musique
dont les tristes Pies sentirent le coup
si fort, qu'elles perdirent tout espoir de pardon.»
Le Purgatoire
«Ici on contemple l'art qu'embellit
un tel amour, et on distingue le bien
par quoi le monde haut meut le monde bas.
Mais afin que pour toi soient comblés
tous les désirs qui sont nés dans cette sphère,
il me convient d'aller encore plus loin.
Tu veux savoir qui est dans cette lumière
qui scintille si fort à côté de moi,
comme rayon de soleil en eau pure.»
Le Paradis
Dante, La Divine Comédie
Lorsque j'ai appris la mort de Monique Wittig en janvier 2003, j'ai songé avec acuité qu'il n'est jamais trop tard pour se hâter de rencontrer, de découvrir les individus qui nous tiennent à cœur. Jamais en juillet 1999, je n'aurais imaginé qu'elle disparaîtrait trois ans et demi plus tard.
J'ai partagé avec Monique Wittig, mais également Colette Guillaumin et Nicole-Claude Mathieu et beaucoup d'autres d'ailleurs, la même critique négative contre l'idéologie «queer» qui est une nouvelle forme d'antiféminisme qui ne dit pas son nom.
J'évoquerai sur le site, uniquement la phase positive, celle du MLF qui a marqué l'histoire, et certains aspects de son œuvre littéraire, et non les scissions en lien avec des querelles éternelles et des blessures narcissiques individuelles et collectives qui épuisent et finissent par nuire.
Le délire est devenu raison, la folie est de mise. Avec une complète insensibilité pour les pauvres créatures qui sont quelquefois à vie enfermées sous ce prétexte, on proclame sur toutes les places publiques, vive l'hystérie. Et personne ne se sent plus de joie. Car il faut sur-le-champ tomber en convulsions, être dans les transports les plus extrêmes, trembler, se ruer de ci de là…
A midi le jardin est recouvert d'une brume violette. Il n'y a pas de mouvement dans les allées de sable rose. Les rangées de fleurs d'espèces différentes reçoivent un nuage d'eau que les grands jets rotatifs dispersent. Mais il n'y a pas de vent qui les agite. Les corps sont allongés côte à côte dans les transatlantiques, immobiles, nus. On entend une voix de temps à autre. Puis le silence...
Monique Wittig, Paris-la-politique et autres histoires
Muse, rappelle-moi les causes de ces événements, dis-moi pour quelle offense à sa divinité, pour quelle injure, la reine des dieux poussa un héros, insigne par sa piété, à courir tant de hasards, à affronter tant d'épreuves. Est-il tant de courroux dans l'âme des dieux célestes ?…
La déesse, roulant de telles pensées dans son cœur enflammé, arrive dans l'Eolie, la patrie des orages, lieux tout pleins de furieux autans. Là, dans un antre vaste, le roi Éole maîtrise les vents tumultueux et les bruyantes tempêtes...
Déjà la mer rougissait sous les rayons du jour, et, au haut de l'éther, l'Aurore vermeille brillait sur son bige [char à deux chevaux] de rose, lorsque tout à coup les vents tombèrent et tout souffle cessa : sur le marbre immobile de l'onde luttent en vain les rames. Et alors Énée aperçoit de la plaine liquide un bois sacré immense : le Tibre au cours riant, aux tourbillons rapides et aux bancs de sable blonds, le traverse avant de se jeter dans la mer ; à l'entour et au-dessus, des oiseaux de toute sorte, habitants des rives et du lit du fleuve, charmaient l'éther de leur chant et volaient à travers le bois. Il commande à ses compagnons de changer de route et de tourner les proues vers la terre, et, plein de joie, il s'avance dans la vallée ombreuse.
Virgile, L'Enéide
«Il n'y a rien où on va, Wittig, du moins rien que tu ne connaisses déjà. On va bien dans un autre monde comme tu crois, mais le soleil l'éclaire tout comme celui d'où on vient. Et il te faudrait des trésors d'ingéniosité pour faire passer pour héroïques les soupirs, les cris de douleur, d'angoisse, de terreur et d'incertitude qui s'y poussent. Les âmes damnées que tu vas rencontrer sont vivantes même si elles font des vœux ardents pour ne plus l'être...
Je regarde autour de moi les couleurs brillantes comme après la pluie et l'air qui resplendit. Je défaille sous l'attaque conjuguée de différentes sortes de parfums végétaux. Une vague de félicité roule à la hauteur de mon plexus. Je sens mes membres s'étirer. Une cohorte d'anges dorés et noirs enjambent les ruisseaux pleins d'arums et atterrissent à pieds joints...
Il faut attendre longtemps avant que le renouvellement des cours d'eau provoque de nouveaux épaississements de surface. A un moment donné la barque s'enfonce sous le poids des larmes. C'est alors seulement qu'on se dispose à retourner vers la cité et qu'on se dirige vers le tunnel dans la montagne tandis que le soleil se couche, irradiant le fleuve d'une lumière noire et dorée.»
Monique Wittig, Virgile, non
Marguerite Yourcenar
SAVIGNEAU Josyane , Journaliste au Monde.
Marguerite Yourcenar. L’invention d’une vie, Gallimard, 1990.
Émission réalisée le 18 janvier 2005
Hannah Arendt
KANDEL Liliane, Sociologue à l’université Paris 7.
Féminismes et nazisme, sous la direction de L.Kandel, Publications de l’université Paris 7, 1997.
Émission réalisée le 05 janvier 1999
COLLIN Françoise, philosophe et écrivaine.
L’Homme est-il devenu superflu? Hannah Arendt, Paris, Odile Jacob, 1999.
Hannah Arendt, les Cahiers du Grif, Deux Temps Tierce, 1986.
Émission réalisée le 16 mai 2000
PISIER Évelyne, Professeure de droit public et de science politique à l’université de Paris I, Panthéon-Sorbone, et, VARIKAS Eleni, maître de conférence en science politique à l’université de Paris VIII.
Françoise Collin, Évelyne Pisier, Eleni Varikas, Les femmes, De Platon à Derrida. Anthologie critique, Plon, 2000.
Émission réalisée le 06 mars 2001
FRAISSE Geneviève, Philosophe, historienne, directrice de recherche au CNRS, ancienne déléguée interministérielle aux Droits des femmes auprès du Premier ministre en novembre 1997, actuellement députée européenne.
La controverse des sexes, PUF, 2001.
Émission réalisée le 18 novembre 2003
KANDEL Liliane, Sociologue, a été coresponsable du CEDREF (Centre d’enseignement, de documentation, de recherche pour les études féministes) à l’université Paris 7- Denis Diderot, membre du comité de rédaction des Temps modernes.
Féminismes et nazisme, sous la direction de L.Kandel, préface d’Élisabeth de Fontenay, Odile Jacob, 2004.
Émission réalisée le 24 février 2004
LEIBOVICI Martine, Maîtresse de conférences en sciences politiques à l’Université Paris XIII - Villetaneuse.
Hannah Arendt, une Juive. Expérience, politique et histoire, préface de Pierre Vidal-Naquet, Desclée de Brouwer, 1998.
Émission réalisée le 23 mars 2004
PARAIRE Michael, Enseignant et spécialiste d’histoire de la philosophie.
Femmes philosophes, femmes d’action, Le Temps des Cerises, 2004.
Émission réalisée le 21 septembre 2004
FRAISSE Geneviève, Philosophe, historienne, directrice de recherche au CNRS, ancienne déléguée interministérielle aux Droits des femmes auprès du Premier ministre en novembre 1997, députée européenne.
Les femmes et leur histoire, Gallimard, 1998.
La différence des sexes, PUF, 1996.
Émission réalisée le 29 mars 2005
COLLIN Françoise, Philosophe et écrivaine, rédactrice des Cahiers du Grif.
Repenser le politique. L’apport du féminisme, sous la direction de Françoise Collin et Pénélope Deutscher, Campagne Première/ Les Cahiers du Grif, 2004.
Parcours féministe, entretien Irène Kaufer, Editions Labor, 2005.
Entretien réalisé le 06 juin 2006
Berty Albrecht
MISSIKA Dominique, Productrice à France Culture, éditrice et membre de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Berty Albrecht, Perrin, 2005.
Émission réalisée le 29 novembre 2005
Simone de Beauvoir
RETIF Françoise, Maître de conférence à l’université de Franche Comté à Besançon, spécialiste des littératures féminines francophones et germanophones au XXième siècle.
Simone de Beauvoir, l’autre en miroir, L’Harmattan, 1998.
Émission réalisée le 29 juin 1999
CHAPERON Sylvie, Historienne à l’université de Toulouse-Le- Mirail.
“La deuxième Simone de Beauvoir”, Les Temps Modernes, Questions actuelles au féminisme, n°593.
“Haro sur le deuxième sexe”, Un siècle d’antiféminisme, sous la direction de C.Bard, Fayard, 1999.
Émission réalisée le 05 octobre 1999
PISIER Évelyne, Professeure de droit public et de science politique à l’université de Paris I, Panthéon-Sorbone, et, VARIKAS Eleni, maître de conférence en science politique à l’université de Paris VIII.
Françoise Collin, Évelyne Pisier, Eleni Varikas, Les femmes, De Platon à Derrida. Anthologie critique, Plon, 2000.
Émission réalisée le 06 mars 2001
CHAPERON Sylvie, Historienne à l’université de Toulouse-Le-Mirail, spécialiste des mouvements de femmes d’après-guerre.
Les années Beauvoir, 1945-1970, Fayard, 2000.
Émission réalisée le 20 mars 2001
FRAISSE Geneviève, Philosophe, historienne, directrice de recherche au CNRS, ancienne déléguée interministérielle aux Droits des femmes auprès du Premier ministre en novembre 1997, actuellement députée européenne.
La controverse des sexes, PUF, 2001.
Émission réalisée le 18 novembre 2003
PARAIRE Michael, Enseignant et spécialiste d’histoire de la philosophie.
Femmes philosophes, femmes d’action, Le Temps des Cerises, 2004.
Émission réalisée le 21 septembre 2004
GRELLET Isabelle, Professeure de lettres et auteure, KRUSE Caroline, Professeure de lettres et auteure.
Des jeunes filles exemplaires. Dolto, Zaza, Beauvoir, Hachette Littératures, 2004.
Émission réalisée le 23 novembre 2004
GALSTER Ingrid, Professeure de littératures romanes à l’université de Paderborn.
Simone de Beauvoir : Le deuxième sexe. Le livre fondateur du féminisme moderne en situation, dirigé par I.Galster, Honoré Champion, 2004.
Émission réalisée le 15 novembre 2005
Olympe de Gouges
VIENNOT Éliane, Professeure de littérature à l’université de Nantes.
La démocratie “à la française” ou les femmes indésirables, sous la direction de E.Viennot, Publications de l’université Paris 7-Denis Diderot, 1996.
Émission réalisée le 16 novembre 1999
RIPA Yannick, Historienne à l’université de Paris 8.
Les femmes, actrices de l’histoire. France, 1789-1945, SEDES, 1999.
Émission réalisée le 30 novembre 1999
MOUSSET Sophie, Ecrivaine et photographe.
Olympe de Gouges et les droits de la femme, le Félin, 2003.
Émission réalisée le 01 juillet 2003
Madeleine Pelletier
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